Il verse la pension alimentaire en 80 000 pièces de 1 centime
Aux États-Unis, une scène complètement hallucinante a fait le tour des médias : un homme a décidé de régler sa dernière pension alimentaire… en vidant 80 000 pièces de 1 centime dans le jardin de son ex-femme. Oui, littéralement une remorque entière de cuivre déposée comme un “au revoir” très passif-agressif.
Un règlement de comptes… en petites pièces
La scène se passe en Virginie. L’homme arrive avec une remorque, l’ouvre, et laisse déverser un torrent de pièces sur la pelouse de son ex-épouse. Leur deuxième fille ayant atteint la majorité, c’était la dernière pension qu’il devait verser à la maman.
Montant total : 800 dollars soit l’équivalent de 660€.
Une humiliation publique… qui touche aussi les enfants
Sa fille, Avery Sanford, a raconté l'histoire à la chaîne d'information CNN. “J'étais en classe quand mon père est venu me chercher. Il avait loué une remorque. Il s'est arrêté devant la maison et a déversé tous les centimes sur l'herbe. Ce n'est pas seulement ma mère qu'il a embarrassée, mais aussi ma sœur et moi. C'est désolant qu'il n'y ait pas pensé avant de faire ça." a-t-elle déclaré, visiblement bouleversée.
Une phrase qui en dit long sur l’impact émotionnel de ce genre de comportement.
Parce qu’on le rappelle : quand un parent règle ses comptes, ce sont souvent les enfants qui encaissent les dégâts collatéraux.
Une belle réponse : transformer l’humiliation en solidarité
Alors plutôt que de ruminer cette scène, la mère de famille a décidé de donner l’intégralité des 800 dollars à un centre local de lutte contre les violences domestiques.
Un geste salué par la directrice du refuge, qui a souligné la force de ce choix. "Avec ce don, elles ont trouvé le moyen de renverser la vapeur et de ne pas subir cet acte".
Une façon intelligente et puissante de reprendre le contrôle sur un moment humiliant.
La pension alimentaire, à quoi sert-elle vraiment ?
Pour rappel, la pension alimentaire n’est pas “un cadeau”, c'est une contribution qui couvre uniquement les besoins courants de l'enfant et ne comprend pas : les frais exceptionnels : imprévisibles et ponctuels (frais médicaux non remboursés, interventions d'urgence), les frais extrascolaires : scolarité, cantine, voyages scolaires, activités extrascolaires, permis de conduire.
Elle est fixée par un juge, selon la situation de chaque parent, et peut être versée jusqu’à la majorité (voire au-delà si l’enfant poursuit ses études).
Alors entre les pères qui "oublient", ceux qui disparaissent, se déclarent insolvables, on a maintenant ceux qui ont le temps d'inventer des situations aussi rocambolesques,que pathétiques (à défaut de parternelles). Une imagination décidément sans limite !
Force à vous les Solos !
